
Vous êtes sur le point de passer un concours, ou vous réfléchissez à votre aptitude à en passer-et en réussir- un ?
Alors lancez-vous, mais sachez que la recette de la potion magique d’Astérix et Obélix ne vous sera pas révélée ! En revanche, nous pouvons vous dévoiler les quelques ingrédients indispensables que vous seul(e) devrez cuisiner pour envisager de goûter au succès !
1ère étape : choisir le concours qui vous correspond
Pour cela, il vous faudra prendre le temps de vous informer d’abord sur l’école (ou les écoles) accessible par ce concours ; vous préparera-t-elle au métier qui vous convient ? Vous plaît-elle ? Etes-vous vraiment motivé(e) par la formation qu’elle propose ?
Ensuite, informez-vous sur le concours : quelles en sont les épreuves, quelles sont les statistiques de réussite ? N’hésitez pas à contacter l’école, afin de bien comprendre ce que disent les chiffres. Un taux de réussite de 4% (par ex le concours kiné) est très différent d’un taux de 50% (par ex le concours infirmière). Si le niveau de difficulté du concours diffère, c’est aussi la quantité de candidats qui rendra la sélection plus ou moins sévère. Ainsi, le taux de réussite à la 1ère année de médecine (entre 15 et 18%) est plus élevé que celui de kiné : et pourtant, le concours de la PACES est bien plus difficile que celui de kiné ! Pour Sciences Po, le concours de Paris a un taux de réussite de 5%, mais si vous passez aussi le concours de Sciences Po régions, vous doublez vos chances, puisque le taux de réussite atteint 11%… Et même si le concours n’est pas très connu, comme celui du CELSA, sachez que cela n’empêche pas la sélectivité, puisque le taux de réussite à ce concours pourtant très « pointu » n’est que de 4,5% ! Bref, l’objectif de cette étape est de prendre conscience que passer un concours n’est pas une promenade de santé, et qu’il convient de se préparer soigneusement.
2ème étape : votre stratégie de préparation
Il s’agit de vous préparer le plus tôt possible, afin de vous donner un maximum de chances. Sachez que le plus souvent, on peut considérer que 30% des candidats à un concours n’ont fait aucune préparation ! C’est déjà une première façon de gagner des places…
Comment pouvez-vous vous préparer : seul(e), avec des annales et internet, dans une « prépa », qui vous prépare en petit groupe afin de stimuler votre esprit de compétition, avec un groupe d’amis, avec un professeur particulier, en e-learning ? Les possibilités sont multiples, et dépendent de : votre autonomie, votre budget et votre motivation pour réussir,
Mais quel que soit votre choix, il faudra vous y tenir, et garder absolument le cap.
3ème étape : la mise en œuvre ; s’organiser et trouver le bon rythme
Dans la recette du succès, l’ingrédient principal et incontournable est le travail, comme la farine est celui de toute pâtisserie qui se respecte ! Mais vous donnerez à votre travail une saveur particulière si vous le structurez et le rythmez tout au long de votre préparation. Faites donc des plannings de travail à la semaine, prévoyez une progression sur les contenus (chapitre par chapitre, ou époque par époque, ou encore thème par thème, etc.) ; et ne faîtes pas d’impasse !
Privilégiez les supports « pratiques » de révision : les fiches, les schémas, les tableaux récapitulatifs. Ne privilégiez pas une épreuve au détriment d’une autre : vous devez être le meilleur possible partout !
Pensez également à votre préparation physique et mentale, qui font partie des conditions nécessaires à la réussite. Il est important de ne pas s’épuiser, d’apprendre à se concentrer pour mieux mémoriser. Sachez que la concentration et la mémoire, çà se développe par des techniques très au point !
4ème étape : le passage des épreuves écrites
Le jour des épreuves, vous devez arriver détendu(e), et fin prêt(e) !
La difficulté est d’éviter le stress, souvent causé par une préparation trop intense, trop tardive, ou au contraire trop « légère ». Pour les plus émotifs, il existe là encore des techniques qui permettent de limiter la perte de contrôle ou la panique le jour de l’épreuve. Autre conseil pour les épreuves écrites : soignez votre écriture, même pour les matières scientifiques ! Pensez que quelqu’un vous lit, et doit corriger des dizaines de copies comme la vôtre… Lire un devoir agréable, fluide, et lisible est parfois reçu comme un cadeau pour le correcteur, et donc un véritable atout pour vous : ne l’oubliez jamais !
5ème étape : l’oral
Si vous passez l’oral, c’est en général que vous avez passé l’écrit avec succès ! Alors bravo, mais… au boulot ! L’oral, çà se prépare, car c’est un exercice qui permet de faire vraiment la différence. Surtout, entraînez-vous, et sollicitez votre entourage, ou faîtes une préparation spécifique. En tous cas, mettez le « paquet », car c’est la dernière ligne droite pour la réussite, un peu comme les œufs en neige doivent être incorporés délicatement à l’appareil pour une complète réussite !